L'édito de la présidente de région

Bousculade et ancrage

30 octobre 2020

Être bousculé dans ses habitudes, voilà qui commence à devenir... une habitude !

La plupart des cultes ont repris, avec toutes les précautions dictées par les règles de distance, de protection, mais les questions demeurent quant à la pratique de la Sainte-Cène, des repas de paroisse, etc. Les cultes d’installation des nouveaux conseils presbytéraux, élus avant le confinement ou bien après, sont célébrés avec un sentiment partagé entre la joie de l’événement et les craintes de contacts rapprochés.

L’habituel synode régional est, lui aussi, bousculé dans son organisation : sa durée est ramenée à une seule journée, avec un ordre du jour resserré.

C’est devenu une habitude de constater que rien n'est déterminé définitivement. Et pourtant, on ne s’y habitue pas vraiment ! C’est déstabilisant et les raisons qui font changer continuellement les plans ne sont pas des raisons optimistes.

Nous continuerons à être encore souvent bousculés dans nos habitudes, notamment ecclésiales.

Sans nous habituer à ces soubresauts et autres revirements de situations, nous pouvons compter sur une habitude stable : celle de fréquenter la Parole de Dieu, de s’appuyer sur elle. Pour s’en convaincre, on peut relire les paroles de Jésus sur les constructions solides avec les fondations stables (cf. Mt 7,24-27).

Anne-Marie Feillens

Commentaires