Stages en paroisse

Deux étudiants en théologie se présentent

01 octobre 2020

 

 

David Pern
©MK

David Pern, à Orange - Carpentras

Je viens de Lozère, de St Andéol de Clerguemort, commune de Ventalon-en-Cévennes. Au milieu de cette nature luxuriante, protégée par le parc national des Cévennes, au lieu-dit l’Abrech, nous nous attelons depuis une quinzaine d’année à reconstruire un hameau en ruine datant du Moyen Âge, tout en cultivant des légumes en agriculture biologique et en ouvrant le lieu à des écolos volontaires ou des jeunes en difficulté.

J’ai 49 ans, je suis marié et j’ai trois enfants. J’ai été conseiller presbytéral sur la paroisse « Entre schiste et granit » (Vialas-Génolhac-Pont de Montvert) pendant 8 ans, avec la pasteure Fabienne Ambs-Szafarczyk. J’ai donc commencé mes études de théologie en parallèle de mon travail de paysan et de mon implication dans notre Église protestante unie. Je suis depuis deux ans totalement concentré sur mon projet pastoral.

C’est avec beaucoup de joie que je commence ce stage de 10 mois dans le cadre d’un master de théologie appliquée effectué à la faculté de théologie de Montpellier et sous le regard bienveillant de la paroisse d’Orange - Carpentras. Déjà, un grand merci pour l’accueil qui m’a été réservé.

« De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12)

 

 

 

 

Hanitra Ranaivoson, en Pays d’Aix

J'ai grandi à Madagascar et je suis arrivée il y a 20 ans en France pour faire des études supérieures et notamment des études d'ingénieur. Après mes études, j'ai principalement travaillé dans le domaine ferroviaire jusqu'à l'été 2019.

Alors que je travaillais au Maroc, j'ai commencé à prendre, en parallèle, des cours de théologie à distance à l'université de Genève et j'ai ensuite rejoint quelques années plus tard l'Institut protestant de théologie à Paris.

Ayant eu à bouger dans le cadre de mon travail ou suivant les phases de ma vie personnelle, j'ai pu expérimenter une vraie diversité au niveau ecclésial, des Églises malgaches en France en passant par l'Église protestante du Luxembourg, ou de l'Église internationale de Rabat jusqu'aux paroisses de l'Église protestante unie en région parisienne. J'ai toujours eu le souci de ne pas vivre ma foi de manière isolée et c'est sans doute ce que traduit en partie cette diversité. Mais cela traduit également, pour ma part, un souci de répondre à un appel : un appel à suivre Celui en qui je crois et qui a bouleversé ma vie, un appel à se mettre à sa suite, à son service et au service des autres, un appel qui ne se vit pas après ou plus tard, mais en même temps que je travaillais ou que j'étudiais. Et j'ai eu la joie, dans ces différentes communautés, d'apprendre et de servir dans différents ministères : catéchèse, chorale, groupe étudiants et jeunes adultes ...

Hanitra Ranaivoson
©SD

 

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