Et notre humanité ?

01 décembre 2020

Cette période de confinement est propice à regarder les journaux télévisés. Bon, peut-être que je ne devrais pas… Ce qui me terrifie est la violence verbale. Soit, la violence physique est terrible, ces assassinats à travers le monde sont absolument bouleversants. Mais ce qui me gêne, c’est la violence, le choc et le poids des mots.

Je comprends tout à fait que certaines personnes ne se sentent plus en sécurité, soumises à des agressions aveugles, à des coups de feu à bout portant ou encore asphyxiées le long d’un trottoir…

Je comprends aussi les réactions de colère, les manifestations pour dénoncer et défendre toutes ces victimes.

Mais vraiment, je ne supporte plus cette violence verbale ! Ce ne sont pas des humains qui communiquent, même sous le coup de la colère, mais des bêtes enragées. Et la violence bascule ou du moins se retrouve dans les deux camps. Je n’arrive pas à comprendre. Je ne suis pas en colère, mais plutôt triste, très triste.

Où est passée notre humanité ? Peut-être détruite dans un monde où l’homme n’a plus sa place, du moins pas le plus faible, ni l’étranger…

 

Et malgré tout, je veux espérer en un monde meilleur, j’y crois encore contre vents et marées. Est-ce que je porte moi-même une voix d’espérance dans ce monde ? Sûrement pas assez forte.

Alors profitons de Noël, ouvrons nos portes closes et laissons sortir le message d’un Dieu d’amour qui est venu nous cherchez dans nos fragilités en faisant naître son fils, Jésus, dans la plus simple nudité pour nous donner de la force.

Nicolas Boutié
rédacteur en chef du Cep

Commentaires