Garder le lien
Dès la mi-mars, toute intervention en détention n’a plus été possible. Sans aucun dispositif national mis en place par l’Administration pénitentiaire, chacun a donc improvisé les moyens de garder le lien avec les personnes que nous visitions habituellement.
Nombreux ont été celles et ceux qui ont écrit, individuellement ou collectivement, aux personnes détenues. Certains d’entre nous ont apporté le courrier jusqu’à l’entrée des prisons. D’autres ont fait des vidéos qui ont ensuite été diffusées sur le canal intérieur de certains centres de détention.
En collaboration avec des aumôniers catholiques, nous avons fait parvenir des textes, des méditations, des liturgies aux détenus à l’occasion de la fête de Pâques. Plus tard, certains chefs d’établissement nous ont proposé de leur adresser des mails destinés aux détenus, qu’ils leur ont transmis.
Enfin, un numéro vert spécifique à l’Administration pénitentiaire, par confession et religion, a été mis en place vers le 20 avril, permettant ainsi aux personnes détenues qui le souhaitaient de joindre un aumônier, gratuitement.
