Édito

Jeunesse et violence

24 avril 2024

Au moment où j‘écris ces lignes, des actes de violence perpétrés par des mineurs sur des éIèves au sortir de leur établissement scolaire respectif sont révélés par les médias. Comment rester insensibles à cette violence? Comment la France en est-elle arrivée là ? Que pouvons-nous faire ? Rester les bras ballants ?

Je n‘ai pas de solution concrète à apporter, je n‘en ai pas la prétention. Par contre, je peux réfléchir...

Je crois que l'évolution de la technologie s‘accélère dans tous les domaines et que les personnes qui composent la société dans laquelle nous vivons n'intègrent pas, n‘assimilent pas ces evolutions de la même manière, à la même vitesse. De plus, les outils de communication sont à la portée de tout le monde, adultes comme enfants. Les sites internet, les réseaux sociaux ouvrent des possibilités d'accès peu ou pas contrôlées à toutes sortes de choses qu‘on n‘imagine même pas.

Oui, c‘est la faute des parents, entend-on à gauche ou à droite. Les enfants ont trop la bride sur le cou ! Les parents sont pris eux aussi dans le tourbillon de la vie et font au mieux pour surveiller leur progéniture. Oui, souvent il n‘y a qu'un seul parent. Cela rend la tâche plus ardue.

Serait-ce I’Education nationale qui n‘est pas ou qui n‘est plus à la hauteur ? Force est de constater que les résultats de nos chérubins sont en dégringolade par rapport à leurs petits camarades en Europe et/ou dans le monde. Les fondamentaux ne sont plus ou pas assez maîtrisés en particulier l'expression dans leur langue maternelle. Lorsqu‘on ne trouve pas les mots pour exprimer ce que l'on ressent ou pense, la violence est utilisée, elle est universelle.

Un proverbe affirme que la musique adoucit les mœurs. Puissent les pages qui suivent vous redonner le moral...

 

Sommaire n°391 - mai 2024

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Jérôme de Préval
Coordinateur regional du journal Ensemble

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