Ma prière à Dieu

01 juillet 2017

C’est à toi, Dieu,

qui transcende les frontières, les peuples et les genres que je m’adresse,

toi qui est attentif à chacun de nous,

toi qui compte le nombre de nos cheveux et non celui de nos échecs,

de nos faillites ou de nos rancunes :

C’est à toi, Dieu,

qui transcende les frontières, les peuples et les genres que je m’adresse,

toi qui est attentif à chacun de nous,

toi qui compte le nombre de nos cheveux et non celui de nos échecs,

de nos faillites ou de nos rancunes :

 

Puisque « tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr et des mains pour nous égorger ;

fais que nous nous aidions mutuellement » à incarner l’Espérance de notre monde ;

 

Que ceux qui lèvent les mains pour te louer supportent ceux qui se contentent de les joindre ;

 

Que ceux qui répètent avec sincérité l’oraison dominicale, dimanche après dimanche, ne méprisent pas ceux qui te prient avec leurs mots et leur ferveur, dans leurs assemblées ;

 

Que ceux qui président le culte en costume coloré saluent ceux qui font la même chose en robe sombre ;

 

Que ceux qui méditent à la lueur de la bougie supporte ceux qui le font à la clarté de ton soleil ;

 

Qu’il soit égal de t’adorer dans un langage hérité d’une tradition et d’une histoire ou dans une langue qui ne cesse de s’inventer et de se renouveler ;

 

« Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! »

 

Que personne n’impose ses croyances et sa foi à un autre.

Quelle que soit la langue, et d’où qu’elle vienne,

que des quatre coins du monde monte vers toi la louange de la terre.

Amen.

 

(D’après Voltaire).

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