Entraide

Mettre en place de nouvelles solidarités

01 janvier 2021

La crise sanitaire que nous subissons tous a des répercussions graves dont nous n’avons pris conscience que peu à peu.

Constats : l’angoisse et le stress habitent notre population ; la situation sociale est extrêmement difficile, voire noire…

L’âge des « personnes vulnérables » a été bien précisé par mesure de protection ! Il confine en conséquence les nombreux bénévoles de nos diaconats et entraides ! Quant aux personnes aidées, elles doivent aussi se confiner chez elles et n’ont plus le droit de se rendre sur les lieux de secours.

Les centres de distribution alimentaire ferment ou épuisent leurs stocks, les « ramasses » n’existent plus. Les lieux d’accueil n’ouvrent plus leurs portes : pas de café, pas de point chaud à partager. Pas de dossiers étudiés, car ils n’obtiendront pas de réponse avant longtemps. Pour les étrangers, plus de mouvement, plus d’intégration : il faut attendre, l’entrée dans les centres officiels… Bref, tout est en pause !

Nouveaux constats : Il n’est pas possible d’en rester là ! La solution réside dans une nouvelle organisation !

Solidarités

L’épicerie solidaire flèche le sens de circulation dans la boutique, les clients entrent progressivement… De nouveaux bénévoles, plus jeunes, se proposent. Ailleurs, les colis sont faits par les bénévoles, à la demande : nourriture, hygiène, nursery, vêtements… Les ateliers (peinture, cuisine, couture) suspendus sont remplacés par des propositions de jeux, bricolage, cuisine à faire chez soi, en famille.

Le téléphone reprend une nouvelle et grande force : les ados ont l’habitude d’échanger, trop selon leurs familles ! Bénévoles et bénéficiaires reprennent contact par cet outil merveilleux : entendre une voix, percevoir la détresse, encourager et accompagner. Dans ces échanges-là, les rôles peuvent s’inverser ; des chaînes téléphoniques s’organisent : ne laisser personne seul.

Ainsi, la crise sanitaire nous aura redonné une nouvelle énergie et obligé à réfléchir pour nous adapter au monde d’aujourd’hui. Notre présence a plus que jamais du sens.

Martine Chauvin-Chiffe
journal Réveil

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