Quand je dormirai du sommeil que l’on nomme la mort
Quand je dormirai du sommeil que l’on nomme la mort,
c’est dans ton sein que j’aurai mon repos.
Tes bras me tiendront comme ceux d’une mère tiennent les enfants endormis. Et Tu veilleras.
Sur ceux que j’aime et que j’aurai laissés, sur ceux qui me chercheront et ne me trouveront plus, sur les champs que j’ai labourés, Tu veilleras.
Ta bonne main réparera mes fautes. Tu feras neiger des flocons tout blancs sur les empreintes de mes pas égarés ; Tu mettras ta paix sur les jours évanouis, passés dans l’angoisse ; Tu purifieras ce qui est impur.
Et de ce que j’aurais été, moi, pauvre apparence, ignorée de moi-même et réelle en Toi seul, Tu feras ce que tu voudras.
Ta volonté est mon espérance, mon lendemain, mon au-delà, mon repos et ma sécurité. Car elle est vaste comme les cieux et profonde comme les mers ; les soleils n’en sont qu’un pâle reflet et les hautes pensées des hommes n’en sont qu’une lointaine image.
En Toi, je me confie. À Toi, je remets tout. Amen !
pasteur Charles Wagner, Devant le Témoin invisible |