Comme un enfant perdu
Renaud Séchan, Comme un enfant perdu. Autobiographie, XO Éditions, Paris, 2016, 305 p., 18,90 euro.
Si le lecteur ne le savait pas, la couverture ne laisse aucune ambiguïté. Avec sa croix huguenote tatouée sur le bras droit, Renaud est d’origine protestante. Il ne le cache pas dans cette autobiographie où il n’hésite pas à se mettre à nu. Il met des mots sur ses angoisses les plus profondes qui le tenaillent sans cesse, qui vont et qui reviennent. Des craintes que pas même l’alcool n’arrive à apaiser et qui lui ont coûter ses deux amours. Le livre révèle également les coulisses de certaines chansons, comme Dès que le vent soufflera, écrite dans les années 1980. Peu de choses sur sa foi, par contre. Une ou deux phrases quand même pour la confesser du bout du stylo et trois quatre pour dire que son engagement pour les plus fragiles, les plus démunis, les plus asservis à quelque chose de christique. Malgré tout, un livre sensible et intéressant. En tout cas pour les fans…