Faire de son mieux

Les vacances de la Toussaint étaientà peine terminées que les rayons des supermarchés proposaient déjà chocolats, gâteaux, plaids polaires, chaussettes en moumoute, tasses, vaisselle et décorations aux couleurs de Noël, bref, tout ce qu’il faut pour devenir soi-même
un produit vivant : le vacancier de Noël « en mode cocooning ». Une image publicitaire que l’on présent souvent seule dans le confort de son salon douillet, devant un écran quelconque, celui du téléphone ou de la télé, suffisante à elle-même, isolée du monde.
Cette abondance de marchandises nous rappelle tous ceux qui n’ont rien, au coin de notre rue et partout dans le monde, et pour qui Noël se déroulera comme tous les autres jours, dans les privations, la faim, la peur du lendemainla détresse, l’isolement, et pour certains, la guerre.
C’est pourquoi, avec tous les rédacteurs qui ont participé ce mois-ci, nous avons voulu vous présenter quelques-uns de ceux qui donnent de leur temps et de leur énergie pour faire en sorte que Noël ne soit pas un vain mot ni une simple opération commerciale, mais une fête qui nous incite à plus d’attention aux autres et nous remette au coeur le message du Christ. Une fête qui nous invite à devenir durablement un peu comme cet enfant au tambour d’une chanson tchèque de Noël qui s’est répandue dans le monde entier : « Je suis pauvre moi aussi, je n’ai pas de cadeau à offrir à un roi, alors pour l’honorer j’ai joué de mon tambour, j’ai joué de mon mieux.»