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Diversité

Communautés du Sud-Ouest

24 septembre 2024

Pour des raisons historiques ou liées aux mouvements de population, le Sud-Ouest est riche de communautés différentes. Poussons la porte de quelques-unes d’entre elles…

Paroissiens aragonais et français à la Casa Mamré, avec les
pasteurs Laurent Marty et Marc Rezelmans

© Daniel Vergara

 

L’IGLESIA EVANGELICA ESPAÑOLA (IEE)
Lors de la fête consistoriale de juin dernier, l’IEE a célébré 18 ans de rencontres chaleureuses et de cultes bilingues. Nous logions à El Hogar, en plein centre de Jaca. Cette maison, acquise par l’IEE en 1906 en tant qu’école protestante, reste l’une des manifestations du protestantisme en Haut-Aragon. L’évangélisation y a été initiée dès les années 1890 par Torribio de la Cruz. Après lui, les pasteurs A. Cadier, F. Gorria, S. Ramirez et J. Delpech ont oeuvréau sein de la Mission française du Haut-Aragon pour l’accompagnement des protestants d’Espagne et ceux réfugiés en Béarn. Le bulletin L’Étoile du Matin et les colloques hispano-français ont documenté et soutenu cette fraternité transpyrénéenne, nourrie par des invitations réciproques aux cultes de reconnaissance et d’installation de ministères et aux synodes régionaux.
La maison, devenue Casa Mamré, accueille différents publics et un poste pastoral couvrant un vaste territoire.
Elle est gérée par Gloria Perez, et son époux, Mariano Avellano, exerce son ministère dans la capilla attenante et jusqu’à Santander ! Certains pasteurs souhaitent une pastorale commune et voient dans la diversité des origines religieuses et culturelles des membres de la communauté une belle occasion de renouveler l’Église en actes et en paroles.
                                                               Agnès de Tienda, EpudF 65

FIANGONANA PROTESTANTA MALAGASY ATY AN-DAFY (FPMA)

La FPMA lors d’un culte à Bordeaux

©Enintsoa Razafindrakoto

 

L’Église protestante malgache en France (FPMA) a été créée lors du
premier synode national en 1959 à Villemétrie. Les premiers cultes en
langue malgache eurent lieu dès la Première Guerre mondiale avec les
soldats envoyés en France par l’administration coloniale. Ils reprirent
lors de la Seconde Guerre mondiale et, cette fois-ci, continuèrent après la fin de la guerre.
La FPMA réunit des protestants réformés, des luthériens et des anglicans.
Au début, l’assemblée était composée d’une quarantaine d’étudiants
à l’origine de la paroisse de Bordeaux, accueillie à la fin des années 1950 au temple du Hâ de l’ERF Bordeaux-Ville. Il y avait beaucoup d’enthousiasme dans la foi et les cantiques évoquaient pour tous de tendres souvenirs familiaux et images du pays natal.
Ces étudiants sont ensuite devenus de jeunes parents et se sont
définitivement établis dans la région. En 2010, l ’arrivée de Ndranto Rakotoarimanana, premier pasteur salarié de la paroisse, symbolisait tout le chemin parcouru.
Puis le pasteur Ramaherijaona a pris la suite du ministère pastoral.
Une association loi 1901 a été créée en 2022 pour assurer les missions
d’entraide et de solidarité de l’Église.
Les paroissiens viennent assister au culte en famille et tous partagent des moments privilégiés de communion avec Dieu.
                                                    Enintsoa Razafindrakoto, président                                                                  de la FPMA de Bordeaux

 

LA COMMUNAUTÉ PROTESTANTE ALLEMANDE DE TOULOUSE

La communauté lors d’un culte à Blagnac
© Sibylle Wilhelmi

 

Initialement formée par les collaborateurs allemands d’Airbus dans les années 1970 et 1980, la communauté protestante allemande de Toulouse (DEG) a d’abord été un secteur germanophone de l’Église réformée de Toulouse avant de devenir en 2013 une Église associée de l’Église Protestante unie de France et, finalement, en 2014, une paroisse allemande indépendante.
Aujourd’hui, la DEG compte environ 80 familles. Elle offre des cultes protestants en langue allemande et la prise en charge du service ecclésial des chrétiens protestants de langue allemande à Toulouse et dans la région Occitanie.
Depuis 2020, la communauté possède sa propre maison à Blagnac, où se célèbrent les cultes, ainsi que ceux de l’ERT et de la communauté protestante coréenne.

                                                             Adolf Ihde et Sibylle Wilhelmi

 

THE CHAPLAINCY OF AQUITAINE

Le culte au temple d’Eymet
© Paul Wigmore

 

La paroisse anglicane, « Chaplaincy of Aquitaine », a débuté en 1825 à
Bordeaux à la demande des négociants en vin anglais d’avoir un prêtre
pour servir la communauté anglophone.
Puis, au fil du temps, des laïcs ont formé des communautés ailleurs
et ont ensuite demandé la présence d’un prêtre. Aujourd’hui, la paroisse anglicane se compose de treize églises
éparpillées dans trois départements.
Le Chaplaincy souhaite tout simplement rassembler un peuple anglophone, venant de différentes dénominations chrétiennes et de
nationalités, qui a pour but l’adoration du Seigneur Jésus-Christ.
Nombreuses sont les activités dans lesquelles nous participons avec nos
frères et soeurs français, beaucoup de ces rencontres étant bilingues.
La communauté anglicane d’Eymet a vu le jour en 2014, dans le cadre
d’une initiative d’implantation d’églises nommées « Fresh Expressions ».
Cette ville très british est une terre fertile pour semer la Bonne Nouvelle dans la langue de Shakespeare. Les paroissiens se réunissent chaque semaine au temple, grâce à l’accueil fraternel de nos amis protestants. Le culte est plutôt contemporain, avec
un accompagnement à la guitare, et ouvert aux résidents comme aux visiteurs. Elle propose aussi des activités complémentaires comme des études bibliques, des réunions de prière et d’autres événements conviviaux qui enrichissent et bénissent les paroissiens et aussi la ville.
                                                    L’équipe de Chaplaincy of Aquitaine

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